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Visite de Karin de Janvier 2015 - La Mangouste
Visite de Karin
de janvier 2015Voici donc la fameuse
mangouste !Celle que personne n'a encore eu le bonheur de voir
parmi les visiteurs qui ont publié sur ce blog ...Cliquez sur les photos pour les agrandir
Je ne sais pas si c’est la même (il y en a une trentaine d’espèces et j’ai oublié bêtement de regarder le panneau de présentation ! *) qu’on voit traverser si vivement nos routes martiniquaises ou qu’on aperçoit parfois furetant dans un jardin et se réfugiant vite sous quelque amas de pierres … En tout cas celle-ci est tout aussi vive et rapide et remuante et agile! Pour la « saisir » il faut s’y prendre en plusieurs fois et être vraiment patiente ! J’ai dû passer et repasser devant son enclos pour arriver à faire quelques photos. Elle ne reste pas en place !
Dans une position bien caractéristique des suricates
(autre nom de la bébête) :
Là, j’ai réussi à la « coincer » le long du mur
dans diverses positions
et même se léchant le museau
sur la dernière photo :
Se dirigeant vers le filet d’eau
qui coule entre les roche et allant boire :Sur le toit de son petit abri en bois :
A suivre …
* Merci à Edgar pour ce panneau
de présentation que j'ai "raté" ...
Son poil brille au soleil, de couleur fauve tirant parfois sur le gris, ses pattes sont assez courtes, terminées de cinq doigts armées de griffes non rétractiles.Notre mangouste, celle qu’on rencontre ici, est l'unique représentant dans nos îles d'une des plus riches familles de l'ordre des carnivores : les viverridés. Sa taille est modeste, ses formes allongées, son tronc mince.
Sa petite tête au museau pointu
aux longues moustaches est caractéristique.
Un texte du
« Pôle animalier de la Martinique »
et quelques autres photos."Les mangoustes sont aussi des animaux qui peuvent être charmants ainsi qu’en témoigne cet écrit de Henry de Lalung extrait du fascicule « Le Serpent de la Martinique » 1934.
« Il y a seulement une quarantaine d'années, la plupart des familles créoles habitant la campagne avaient leur mangouste domestique. Quand une mangouste adopte une maison, il ne faut pas l'enfermer. Si les enfants ne la maltraitent pas, si les chiens la laissent tranquille, elle ne s'en va pas ; car il n'existe pas au monde d'animal plus curieux que la mangouste ».
Toujours selon la jolie description d’Henri de Lalung, « En signe de bienvenue, il suffit de lui donner quelques petits morceaux de viande crue, un peu de jaune d'oeuf et vingt-quatre heures ne sont pas écoulées, qu'elle se frôle aux jambes du maître, câline comme un chat. Elle grimpe sur ses genoux, brûle son museau à sa cigarette, essaie d'entrer dans ses poches, intriguée par le tic-tac de sa montre.
Il faut qu'elle se rende compte de tout, elle monte sur les tables, sur les lits, fourre son nez rose dans les couvertures, toujours agitée, l'oreille aux aguets, tressautant au moindre bruit, au plus léger frôlement.
On reste toute une journée parfois sans la voir. Elle est dans le jardin. Elle inspecte les haies, fouille les carrés de «gombos», de choux caraïbes. Le soir, on la voit revenir à l'heure du dîner, le poil trempé par la dernière averse, les babines légèrement teintées de rouge. Pendant son absence, elle a peut-être tué deux ou trois Bothrops. »
Aïe, ça gratte !
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